Recommandation Littéraire : Quelques Suggestions

Le début des cours est à nos portes. Toutefois, au courant de l’été, je me suis permise de lire toute sorte de livres qui n’ont aucun lien avec mon domaine d’étude qui est la littérature française, plus spécifiquement les grands classiques (Proust, Molière, Voltaire, Zola, etc.)

Je vous partage trois romans, l’un très différent de l’autre, à découvrir :

Ce que le jour doit à la nuit de Yasmina Khadra

Publié en 2008, Khadra nous transporte à la période coloniale de l’Algérie de 1930 à 1962. Le narrateur, Younes, relate son histoire commençant par la malchance de son père qui confie son fils à son frère. Younes, à ce moment, partage la vision de l’homme moderne et se voit affronter la réalité des pieds noirs. Oui, il y a une histoire d’amour, mais le tout est plus’une simple histoire. Il y a ici un portrait d’un événement historique.

Khadra, Yasmine. Ce que le jour doit à la nuit, Chez Pocket, Julliard, 2008, p.441

La part de l’autre d’Eric-Emmanuel Schmitt

Schmitt est considéré comme un grand maître littéraire contemporain parce qu’il fait un peu de tout. Il est nouvelliste, romancier, dramaturge, réalisateur et philosophe. Son roman la part de l’autre, publié en 2001 est une biographie romancée d’Adolf Hitler tout en présentant une biographie uchronique. Ce monde parallèle explore la vie d’Adolf H s’il avait été accepté à l’école des beaux arts de Vienne.

Sans jamais justifier les actes du dictateur, Schmitt fait en sorte que le lecteur se pose des questions sur soi-même en nous invitant à réfléchir sur les possibilités et la noirceur qui habite chacun.

Schmitt, Eric-Emmanuel, la part de l’autre, le livre de poche, 2001, 503 pp.

La fin des exils : Résister à l’imposture des peurs de Jean-Martin Aussant

L’idée d’un Québec souverainiste fait peur à beaucoup, m’incluant dans le groupe. Toutefois, en lisant cet essai d’un économiste, il nous fait comprendre comment on nourrit cette peur et pour quoi il faut s’en débarrasser. Ce court ouvrage ne cherche pas à convaincre, mais plutôt, faire comprendre les richesses de la province québécoise et nous rappeler nos devoirs en tant que citoyens. Si j’ai appris quelque chose, c’est qu’il ne faut pas avoir peur du changement et s’informer sur l’économie parce que l’argent c’est inévitablement important.

Aussant, Jean-Martin, La fin des exils : résister à l’imposture des peurs, Collection Documents, 2017, 99 pp.