Lutter contre l’échec scolaire : l’effet tuteur

Depuis de nombreuses années, les praticiens sont confrontés au grand besoin de lutter contre les différentes formes d’échec scolaire. De ce fait, la plupart des enseignants recherchent différentes voies afin de pouvoir varier leur offre pédagogique. Cela se fait en fonction des difficultés académiques identifiées. C’est donc dans cette perspective que le système de tutorat présente une bonne alternative pédagogique à des configurations de cours en groupe ainsi que des dispositifs de travail en groupes largement répandus. L’effet-tuteur est une méthode qui a été très performante dans certains cas.

L’effet-tuteur

Cet effet représente le bénéfice dans l’optique d’apprentissage que le tuteur peut retirer, par exemple, de l’exercice de son rôle auprès d’un pair qui est un peu moins expert que lui. L’idée est que lorsqu’il aide un de ses pairs, un enfant qui, au départ, dispose d’une certaine expertise, peut progresser lui-même parce qu’il va approfondir ses connaissances de l’objet étudié au cours des échanges réalisés pendant la situation de tutorat. Cette technique repose sur l’idée d’apprendre en enseignant et cela a été une technique fort fiable depuis le XVIIe siècle. Le but d’un effet-tutoré en rapport avec l’élève aidé semble attendu dans la mesure où le tutorat est organisé précisément dans l’optique de lui permettre de réaliser des progrès là où il avait un peu échoué. C’est-à-dire que cette méthode l’aide à améliorer son apprentissage lorsqu’il a échoué sur le travail proposé lorsqu’il travaillait seul sur le même sujet. L’effet-tuteur est donc un peu plus observé comme un intérêt additionnel du tutorat.

Un effet-tuteur en mathématiques

Les résultats perçus en mathématiques conduisent à conclure à un effet-tuteur qui se manifeste de manière irrégulière dans des épreuves diffus proposées en mathématiques. L’effet-tuteur apparaît selon les tâches qui sont proposées sans pour autant être aussi manifeste que d’autres techniques. Quand les savoirs en jeu sont déjà assez maîtrisés par les sujets, chose qui est souvent le cas chez les sujets de classes de primaire, des progressions sont souvent constatés. Ceux-ci se produisent par le seul fait de la répétition de la même sorte de tâche. De plus, les progrès relevés chez les tuteurs ne sont pas attribués au seul effet de leur rôle de tuteur.